Gérer son stress et ses émotions
La joie, la tristesse, le dégoût, la peur, la colère et la surprise sont les émotions primaires et il existe une cohorte d’émotions qui en découlent.
Parfois un simple rougissement, parfois les larmes montent, irrépressibles, parfois la colère gronde, incontrôlable, ou la peur nous paralyse… mon rôle c’est de travailler avec vous sur ces émotions, d’apporter un changement intérieur puissant et durable, de la joie, de la légèreté et donc de la sérénité.
Concernant la peur par exemple.
Les peurs sont multiples, peur de ne pas être à la hauteur, de changer de travail, peur des autres, de ne pas plaire, de ne pas être aimé, d’intervenir dans une réunion, peur d’oser un NON pourtant légitime…
La voix de la raison vous répète que ses peurs sont stupides mais cela ne vous rassure pas, au contraire plus vous essayez d’étouffer votre peur plus elle resurgit.
Il ne faut pas oublier que les autres ont peurs aussi. Que la peur est légitime et normale.
Les héros ont peurs, les soldats ont peurs. Ils prennent cependant le temps de l’écouter, de la rencontrer et elle les soutient, grâce à elle ils se dépassent au lieu d’être tétanisés.
Je peux, grâce à l’hypnose, vous apprendre à accepter vos peurs (comme vous acceptez la peur du loup chez les enfants par exemple), sans chercher à vous raisonner, à les accueillir comme accueillir toutes les autres émotions avec bienveillance.
Autorisez-vous à exprimer ce que vous pensez, ce que vous désirez, ce dont vous avez besoin.
Ne jugez pas ce que vous ressentez. Souvent vous trouvez que l’émotion ressentie n’est pas correcte, ne devrait pas être là, alors vous la rejetez ou la refoulez, souvent pour se conformer à un idéal parental, par exemple « je ne dois pas pleurer car c’est être faible ».
Il est important de savoir que lutter contre une émotion l’intensifie. Le problème n’est pas l’émotion, mais ce que je pense dessus.
Si je crois que la tristesse c’est mauvais, je l’évite et donc je l’augmente. Ce n’est donc pas la tristesse le problème, mais ma vision de la tristesse.
Les émotions refoulées s’accumulent jusqu’à l’explosion ou l’implosion. Car oui on ne peut pas faire comme si l’émotion n’était pas là.
Autorisez-vous à vous écouter : les émotions, en plus d’être utiles, sont en fait vitales.
Comme l’écrit Fabrice Midal, c’est bien plus que prendre conscience passivement des émotions fugaces qui vous traverse l’esprit ou le cœur.
Vous écouter : c’est un travail d’extrême attention à quelque chose qui est là mais qui ne se montre pas.
Cet accueil permet à l’émotion de délivrer son message et de se libérer
C’est un exercice qui peut être rendu plus facile grâce à l’hypnose, car s’écouter ne consiste pas à savoir mais à sentir, à identifier, vivre, exprimer, accepter, réguler, comprendre et transformer une large gamme d’émotions.
Savez-vous que :
Le stress n’est pas une émotion mais une réponse « en cascade » du corps tout entier face à un danger, réel ou supposé. Cette riposte immédiate crée une tension corporelle et psychique et provoque des émotions, comme la peur et l’anxiété qui conduisent à imaginer le pire.
Le sentiment de culpabilité est fait de peur et de colère retournée contre soi. Alors que l’émotion donne de l’énergie qui se traduit dans un mouvement corporel et ne dure que quelques minutes, les sentiments teintent de manière plus durable les pensées.
Une sensation est l’information procurée par les organes des sens. Elle dure tant que dure la stimulation. Nos sensations internes (gorge sèche, mains moites, nœud à l’estomac…) nous renseignent sur nos émotions car les émotions sont des informations transmises par le corps.
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